Test de Contra : Opération Galuga !

De retour après un épisode Rogue Corps assez décevant il y a maintenant cinq ans, Konami a décidé en ce début d’année 2024 de tenter de ressusciter à nouveau une de ses licences cultes, à savoir, Contra.

Pour rappel, et notamment pour les plus jeunes, Contra est un mixte entre du run and gun et du shoot’em up ou l’on dirige un petit personnage qui affronte des hordes d’ennemis avec un arsenal surpuissant, tout cela sur un rythme effréné. En gros, vous avancez, vous tirez sur tout ce qui bouge et vous faites tout exploser. Comme Rambo…

Contra : Operation Galuga

Si, comme nous l’avons évoqué en préambule, le dernier Contra n’avait pas enthousiasmé les foules, Contra : Opération Galuga a le mérite de respecter l’œuvre originale. Nous ne sommes pas ici dans un remake à proprement parlé mais plus dans un épisode nouveau qui reprend les codes des premiers Contra en y ajoutant quelques nouveaux éléments et certains issus de Contra 4 sur DS.

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Un retour aux sources réussi

En effet, les éléments qui ont fait la renommée de la série comme les armes et le système de Power Up sont toujours bien présents et se sont mêmes vus gratifier de certaines nouveautés comme les armes évolutives ou la surcharge. Si les armes évolutives consistent à une augmentation de la puissance de votre arme lorsque vous en trouvez une identique, la surcharge offre une nouvelle façon d’aborder le combat.

Pour faire simple, cela permet de sacrifier un power up afin de bénéficier d’un bonus de défense ou d’attaque selon l’arme qu’on sacrifie. Barrière autour du héros, ralentissement du temps ou encore boule de feu sont autant de possibilités qu’il est possible d’enchainer à chaque nouvel arme en sa possession.

Déjà bien nerveux, cette nouveauté accélère encore plus le gameplay en vous invitant à changer régulièrement d’armes et à enchainer les surcharges pour éradiquer l’ensemble des ennemis du tableau.

Des tableaux qui, contrairement à l’œuvre de base, sont passés en 3D ou tout du moins sur certaines portions. Si graphiquement, le jeu est assez joli, il y a, et c’est normal dans ce type de jeu, des moments ou il est difficile de comprendre ce qui se passe à l’écran, notamment lors des premières heures de jeu. On regrette aussi par moment que le héros s’accroche sans qu’on le veuille à un élément du décor ce qui occasionne généralement des dégâts et la surprise du joueur.

Du multi-joueurs et des bonus

Si l’aventure principale comporte huit stages et plusieurs niveaux de difficulté, c’est surtout votre volonté et votre envie qui dicteront le temps que vous passerez sur le jeu.

Si les nombreuses aides présentes dans le jeu peuvent être désactivées, qui augmentent au passage drastiquement la difficulté du jeu et donc la durée de vie, il y a de quoi faire au niveau du contenu avec des personnages à débloquer, des scores à aller chercher et donc le jeu à plusieurs.

Limité à deux joueurs dans le mode histoire et jusqu’à quatre en mode Arcade, le multi-joueurs offre un vrai plus et permet des joutes totalement dantesques. Cela part dans tous les sens, les explosions sont légions, bref, c’est un joyeux bordel extrêmement grisant.

En conclusion…

En remettant aux gouts du jour cette ancienne licence et en l’agrémentant d’aides et de nouveautés bien pensées, Konami a réussi un petit exploit en proposant à la fois un gameplay adapté aux anciens et néophytes de la série.

En tout cas, nous avons pris un vrai plaisir de notre côté à nous replonger dans un Contra de qualité et si le jeu n’est pas exempt de tout reproche, il a assez de qualité pour vous faire passer un bon moment.

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