Test de Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name !

Prévu pour être un DLC entre le sixième épisode et le septième épisode de la série, Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name s’est finalement vu offert la possibilité d’être un jeu à part entière. Sorti le 9 Novembre dernier dans nos contrées sur PC, Playstation 4 et 5, Xbox Series et One, il a la lourde tache de clôturer l’aventure du dragon de Dojima, Kazuma Kiryu.

Attention, petit spoiler pour ceux qui n’ont pas fait les précédents opus. L’histoire de ce Like a Dragon Gaiden commence après la disparition de Kazuma et les événements de Yakuza 6. Après avoir simulé sa mort, afin de permettre à sa famille de vivre paisiblement, notre Yakuza favori se retrouve dans l’obligation de se cacher de ses anciens ennemis. Malheureusement pour lui, une entité gouvernementale va avoir l’idée de mettre à profit ses talents pour faire quelques basses besognes dans les villes de Yokohama et à Sotenbori. Mais à force de mettre son nez dehors, on se fait repérer…

Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name !

Vivons heureux, vivons cachés

Le principe de base des jeux de la série reste le même : On se balade en ville, on fait des missions, on gagne de l’argent et s’il y a du grabuge, on sort les poings et les pieds pour exploser la tête des adversaires.

On vous l’a dit en préambule, cet épisode aurait du être un DLC et cela se ressent sur l’histoire principale. En ligne droite, et même si c’est pas le plus intéressant dans ce genre de jeu, il vous faudra à peine une petite dizaine d’heures pour en voir le bout et compléter les cinq chapitres du jeu. Alors bon, c’est peu, c’est vrai mais c’est la quête principale apporte un vrai plus à l’histoire de Joryiu. Cela sera aussi l’occasion de recroiser d’anciens protagonistes des précédents épisodes au détour d’une ruelle ou d’une quête secondaire.

Mais comme nous l’avons évoqué, si le jeu en ligne droite est assez court, l’intérêt du titre est ailleurs…

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Baston !

Vous vous en apercevrez assez vite mais notre héros / yakuza, ayant la nécessité de ne pas révéler au monde son identité, change radicalement sa façon de se battre au début de l’aventure.

Si on est toujours à base de combats avec les poings et les pieds, Joryiu va afficher une nouvelle posture de combat au début du jeu en ajoutant des gadgets à son arsenal. Cette posture appelée « Agent » dans le jeu vous permettra d’utiliser des objets comme l’araignée, permettant d’immobiliser l’adversaire quelques secondes, ou la luciole qui prend la forme d’une cigarette explosive. Malgré tout, et après quelques heures de jeu, vous pourrez retrouver la fameuse posture « Yakuza » avec les anciens coups de votre protégé.

Une fois les deux postures débloquées, vous pourrez alterner entre l’une et l’autre et vous adaptez à votre adversaire. Bien entendu, il sera aussi question de compétences spécifiques qu’il faudra débloquer en déboursant de l’argent ou des points Akame.

Des mini-jeux à gogo

Véritable ode aux quêtes secondaires et autres mini jeux, Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name agrandit artificiellement, mais pour le plus grand plaisir des fans, la durée de vie du jeu…

Entre les parties de poker, le karaoké, les ballades dans la ville, les jeux d’arcade Sega, etc, il y a vraiment de quoi faire pour s’amuser en ville. Alors, cela ne plaira pas à tout le monde car cela gonfle de façon très artificielle le jeu mais on a pris de notre côté un grand plaisir à faire le maximum de choses possibles. Mention spéciale au Château qui offre un défi un défi relevé, même pour les plus habitués de la série.

Vous l’aurez compris, Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name est un excellent jeu qui comblera les fans de la série et permettra aux néophytes de se familiariser sans trop de difficultés avec la série.

Si l’on pourra lui reprocher une intrigue assez courte, l’intérêt de celle-ci et les nombreuses quêtes annexes et mini jeux font clairement le travail et font de cet épisode 6.5 un must have pour tous les fans de la série…

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