Test – Little Hope

Bandai Namco vient enfin de sortir le deuxième opus de son anthologie « The Dark Pictures Anthology » après le titre Man of Medan, disponible depuis la fin de l’été 2019. Pour rappel, cette série exploite le principe de l’interaction narrative et la thématique de l’horreur à travers plusieurs contes aux scénarios et aux contextes différents. Ce deuxième titre, sorti juste parfaitement pour Halloween, parvient-il à surpasser le premier ?

Quelle est la trame de « Little Hope »?

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Suite à un accident de bus, quatre étudiants -Andrew, Daniel, Taylor et Angela- et leur professeur -John- échouent à Little Hope (Nouvelle-Angleterre), une ville désertée par ses habitants depuis que l’usine textile qui assurait leurs revenus a fermé ses portes dans les années 70. Une brume mystérieuse entoure la bourgade, empêchant nos héros de la quitter. Ils vont donc devoir traverser la ville fantôme, assez glauque, et faire face à d’inquiétantes apparitions du passé pour espérer trouver de l’aide. On en apprendra plus sur les anciens habitants et l’histoire étrange de la ville, notamment sur les procès de sorcières qui y tinrent lieu dans les années 1600 et la période qui précéda son abandon à la fin des années 1970. Fort de références littéraires, cinématographiques et à d’autres jeux vidéos, Little Hope se vit comme un film de survival horror où la tension monte à mesure que la paranoia collective se mêle à la chasse aux sorcières et à la confrontation avec des sosies du passé.

Jeu interactif et gameplay 

Encore une fois, on se trouve à influer sur le destin de cinq personnages, dont la psychologie est par ailleurs certainement plus complexe que dans Man of Medan, puisque Little Hope est aussi un jeu interactif dont la dynamique est assurée par nos choix de dialogues et d’actions.  Nos décisions, plus ou moins sensibles ou pragmatiques, n’influencent pas seulement le déroulement de l’intrigue, mais également le caractère des personnages et les relations entre ces derniers. On peut cependant  regretter que, peu importe la direction prise, on suivra presque toujours la même destination.

On retrouve Le Conservateur, présent lors de nos pauses dans la bibliothèque, lieu d’archivage où on peut consulter les collectables, à savoir les secrets et les images au pouvoir de prémonition sur la suite de l’aventure.

En ce qui concerne le gameplay, il reprend les mêmes principes que dans Man of Medan: dialogues à choix multiples, actions contextuelles et exploration (dans une moindre mesure).

Points positifs et négatifs

Parmi les points positifs, on peut citer le principe d’anthologie (un troisième titre est déjà prévu pour 2021), la possibilité de jouer en solo, à plusieurs (de 2 à 5) en local (« Soirée TV ») ou en réseau (avec un ami). le graphisme au niveau des décors et la possibilité de rejouer le jeu en adoptant des choix différents. Petite amélioration par rapport au premier titre : on meurt moins par manque de connaissance que par manque de réflexe.

Parmi les points négatifs, on peut parler de la relative brièveté du jeu (entre 4 et 5 heures pour boucler l’intrigue une première fois) et le fait que, même si Le Conservateur aime à dire que l’histoire n’est pas encore définitive et n’est qu’une esquisse que nos choix serviront à compléter, l’aventure reste assez linéaire et nos décisions n’ont que peu d’impact sur le final.

Conclusion

Le titre Little Hope est peaufiné par rapport à son prédécesseur, et on espère que Super Massive Games continuera sur sa lancée d’améliorations. Le jeu plaira certainement aux amateurs de jeu interactif et d’horreur et il ne vous reste plus qu’à vérifier par vous-même combien de personnages vous arriverez à sauver à Little Hope !

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