La dernière nouveauté de Sony Interactive Entertainment, « Concrete Genie« , se révèle une petite pépite colorée en cet automne pluvieux !
TEST – Concrete Genie
On incarne Ash, un jeune garçon solitaire malmené par un gang de délinquants juvéniles qui font la loi à Denska. Retranché dans un phare hanté, notre héros au tempérament artistique découvre un pinceau magique qui lui permettra de redonner vie à la ville portuaire abandonnée après un désastre écologique …
« Concrete Genie » est un jeu d’aventures où la créativité est au premier plan. Armé du pinceau magique et d’un carnet à croquis, notre héros doit parcourir la ville et la décorer de chefs d’oeuvres muraux. Face au vandalisme, Ash n’est pas seul pour accomplir sa mission car sa peinture lui permet également de donner vie aux génies du titre. Grâce à ses nouveaux amis, Ash va tout faire pour débarrasser Denska des mystérieuses ténèbres paranormales qui en ont pris possession. Le carnet de croquis, quant à lui, regroupe différents outils, et permet notamment de consulter la carte de l’île (et l’activité des différents génies), le journal intime et des extraits de journaux à collecter pour en découvrir plus sur le passé de la ville et sur l’incident qui l’a mené à son abandon.
Au niveau de la prise en main, le titre exploite de façon originale la fonction de détection des mouvements de la manette pour la peinture. Les génies ont des pouvoirs différents selon l’élément qui les caractérise (par exemple, le feu ou l’électricité) et sont personnalisables lors de leurs créations, grâce à des attributs à collecter. Il faut par ailleurs rendre ces créatures heureuses en répondant à leurs demandes de paysages muraux. Dans les collectables, on retrouve donc des attributs pour génies et des motifs de paysages (étoiles, feu, plantes, etc.) sous la forme de pages de cahier qui volent à travers Denska. La peinture illumine la ville aussi via les guirlandes d’ampoules à activer à travers différentes zones. Les génies sont très colorés et attachants, et, comme ils dépendent des choix créatifs du joueur, plus on avance dans l’histoire et plus on pourra créer de génies aux physiques distincts ! Comme dit plus haut, ces monstres ne sont pas que du décor puisqu’ils peuvent aider Ash dans ses objectifs. Même s’ils craignent les moisissures violettes, ils peuvent se déplacer à travers des murs connectés lorsqu’on les appelle à l’aide. Et lorsqu’on crée des paysages qui leur plaisent, ils se chargent en énergie et génèrent de la super-peinture !
Parmi les points positifs, on peut retenir que l’ensemble de l’aventure est disponible en français, qu’il existe également un mode de jeu avec la Playstation VR et qu’on est grandement invités à conserver nos créations via un mode photo. Le graphisme du jeu est très beau et les cinématiques, qui permettent d’en apprendre plus sur le passé des personnages et de la ville, sont dignes d’un film d’animation ! Le scénario est original, et, même si par ces thématiques (l’écologie, le harcèlement, la violence familiale, etc.), on comprend que « Concrete Genie » s’adresse à un public plutôt jeune, le plaisir des plus grands à y joueur n’est pas boudé. Une critique à faire ? La durée de vie du jeu, assez courte (environ 5 heures).
Conclusion
« Concrete Genie » est un beau jeu poétique et accessible qui rappelle l’importance du pouvoir de l’imagination.