Le premier né de Kojima Productions est enfin disponible depuis le 8 novembre. Beaucoup d’attentes autour de ce titre, mais au final que vaut Death Stranding ? Nous allons le découvrir ensemble.
TEST – Death Stranding
Comme souvent, je vous mets d’abord le trailer de lancement du jeu, pour que vous puissiez vous faire une petite idée.
Une bande annonce de 7min49, ce n’est pas courant, et cela résume bien ce qu’est « Death Stranding » : un jeu hors du commun, un jeu qui sort des sentiers battus et qui nous en mettra plein la vue.
Pour situer un peu le contexte sans trop spoil’ le jeu, celui-ci se passe aux Etats-Unis, même si ceux-ci ont été détruits suite à des néantisations (des explosions atomiques) produites par des échoués. Les échoués sont des êtres venus d’un autre monde. Vous incarnerez Sam Porter Bridges (Norman Reedus) qui, dans 99% du jeu, ne fera que des livraisons d’un point A à un point B.
Bon OK, là vous vous dites : « Oui, si c’est pour être livreur, le jeu est bidon ». Détrompez-vous, on retrouve vraiment la touche Kojima dans ce jeu.
Les livraisons que vous ferez permettront de reconnecter les différentes parties des États-Unis entre-elles pour connecter tout le monde ensemble, tout cela grâce à Q-Pidon.
Durant tout votre périple, vous serez accompagné par un BB (Brise-Brouillard), qui vous aidera à éviter les échoués, ce qui vous sera d’une aide très importante durant toute l’histoire. Évidemment, comme pour chaque BB, vous devrez en prendre soin, pour ne pas le stresser, etc. Vous porterez votre BB sur l’avant de votre combinaison et vous vous attacherez à ce petit inconsciemment.
Au niveau des missions de livraison, vous aurez différents critères à respecter pour les réussir : les dommages reçus par la marchandise, le temps pour effectuer la livraison, la distance parcourue, etc.
Tout cela sera calculé en fin de livraison et vous obtiendrez une évaluation générale. Cela me fait penser aux missions sur « Metal Gear Solid » (ce n’est pas pour rien qu’Hideo Kojima est derrière ce jeu).
Bon voilà, je vous ai parlé du jeu de manière un peu générale, mais voyons voir les points que j’ai particulièrement appréciés.
Notamment la bande-son, que je trouve juste WAOUW. Souvent lorsque l’on découvre un nouveau panorama, la caméra dézoome et la musique se lance. A ce moment-là, on se dit : « Puis-je faire un arrêt sur image et rester bloqué ici ? ». Bon évidemment, on est sur un titre AAA exclu PS4 donc comme « Horizon Zero Dawn », « God Of War », c’est une grande claque graphique; malgré le fait que l’on arrive aux limites des consoles de cette génération.
Pour en revenir un peu sur le gameplay, je le redis : la majorité du jeu sera fait de livraison, et parfois, vu votre cargaison, Sam aura du mal à garder l’équilibre. Vous devrez l’aider mais ce n’est pas toujours évident.
A noter que, pour les livraisons, vous aurez une limite de poids et il faudra donc essayer de bien répartir le poids un peu partout, pas comme sur l’image ci-dessous. Il faudra bien réfléchir avant de démarrer une livraison.
Tout au long du jeu, pour avancer et découvrir le monde qui s’ouvre devant vous, vous devrez utiliser des échelles, des cordes etc., également pour réussir à passer des endroits plus difficiles d’accès. Et vous pourrez utiliser les objets laissés par d’autres joueurs à ces emplacements. Vous les remerciez en lâchant des likes.
Petite précision également : il vous faudra environ 40 heures de jeu pour finir le jeu en ligne droite et compter une bonne centaine d’heures pour tout découvrir. C’est une durée de vie assez énorme pour les jeux actuels.
Conclusion
En conclusion, « Death Stranding » est un jeu un peu difficile à décrire mais vraiment prenant. Et qui vaut la peine d’être jouer. Même si, de prime abord, on se dit « je ne vais pas acheter un jeu juste pour livrer des colis ».
Mais on ne ressent pas forcément cette sensation d’être juste livreur tellement la narration est bonne, que la variation de gameplay est différente en fonction des circonstances (je n’en dit pas plus 🙂 ).
Au début du jeu, vous le trouverez un peu lent, mais, personnellement, dès que je le lance, j’ai du mal à me dire : « Bon stop un peu et fais autre chose », car c’est vraiment prenant et on a envie de continuer sans cesse.