Après Blacksad, l’éditeur Microids met à l’honneur d’autres héros de BD bien connus : Astérix et Obélix, accompagné de leur fidèle Idéfix. Que vaut cette nouvelle aventure des irréductibles Gaulois ?
Scénario
Cet épisode en 3D commence par un appel à l’aide auquel vont répondre les deux plus valeureux guerriers du village. Hella Idrifix, une connaissance de Panoramix, craint les Romains. Pour lui porter secours, le druide décide de confier le menhir sacré de son amie à Astérix et Obélix. Ceux-ci vont devoir parcourir l’Empire romain pour rassembler les différents fragments manquants du roc, capable de maîtriser les éléments et pointant en direction de sa maîtresse. C’est bien ce Menhir de Cristal qui fait la particularité de cet épisode.
Points positifs
Définitivement, l’intérêt majeur de ce jeu en comparaison avec les précédents titres « Astérix et Obélix XXL » est sa jouabilité en mode coop’ disponible en local pour passer du bon temps en famille ou entre amis. On peut non seulement switcher de difficulté en cours de partie, mais également rejoindre une partie solo et la transformer en coop’. En solo, on peut passer du contrôle d’un personnage à l’autre, en fonction de la situation (par exemple, seul Astérix peut se faufiler dans certains personnages étriqués). Ceci n’est pas gêné par le fait que le jeu est à la 3e personne avec une caméra qui surplombe les scènes.
Un autre attrait du titre est également la diversité des décors parcourus, tous aussi colorés les uns que les autres : du village gaulois et sa forêt contigue, en passant par Thulé (Islande) et la ville de Tyr, nos héros vont en parcourir du chemin lors de leur périple !
Une autre diversité importante est celle des coups spéciaux que peuvent porter Astérix et Obélix, et il ne leur est d’ailleurs pas toujours simple de s’illustrer au combat. En frappant les Romains, on cumule l’énergie nécessaire pour exploiter ce pannel de coups spéciaux : les uppercuts, les lancers de légionnaires, l’Obélix Swing, … Via des boutiques, on pourra acheter des améliorations, des techniques et des objets. Et les sangliers rôtis régénèrent les vies manquantes !
Enfin, et c’est tout aussi important, le jeu respecte l’esprit de la bande dessinée d’origine et son humour particulier : on est là pour chasser du sanglier et baffer du Romain.
Points négatifs
Certains mécanismes de jeux peuvent se montrer répétitifs : il faut traverser des zones infestées de Romains, activer des leviers et des manivelles pour débloquer les obstacles rencontrés. On doit aussi casser des caisses pour accumuler les casques qui serviront de monnaie d’échange aux échoppes sur notre route. Au contraire de l’accomplissement des quêtes secondaires, qui n’apporte pas d’amélioration du personnage.
Conclusion
Si vous êtes amateurs de combats à mains nues et fans nostalgiques de la franchise, ce jeu fera votre bonheur.