En cette période de confinement, on abandonne un peu FIFA 20 pour tester le jeu Predator Hunting Grounds, disponible depuis le 24 avril sur PS4 et PC. Alors, que vaut vraiment cette adaptation du film de 1987 avec l’incontournable Schwarzenegger.
Test – Predator Hunting Grounds
Conçu par les studios IllFonic basés au Colorado (USA), plus connu pour avoir développé le jeu Friday the 13th sorti en 2017, ils ont décidé pour celui-ci de s’appuyer sur un gameplay asymétrique.
Pour commencer ce test, il s’agit d’un jeu multijoueur dans lequel vous pouvez décider soit d’intégrer l’un des quatre commandos, ou le fameux Predator. Vous avez un petit mode didacticiel, afin de vous familiariser avec les différentes commandes.
Visuellement, je n’ai pas été plus attiré que cela et je me serais attendu à mieux. En plus d’un aliasing assez capricieux que ce soit en partie ou même dans le menu, du moins depuis la mise à jour de dimanche, je n’ai plus vu de défauts d’affichages dans ce dernier. Vous pourrez également constater quelques bugs de caméra, surtout lorsque vous aurez la joie d’incarner le Predator.
La file d’attente est assez longue, personnellement j’ai dû attendre minimum 10 à 15 minutes quand je voulais choisir la bête et environ 30 secondes pour le commando. Donc, au final j’ai joué plus de parties en tant que mercenaire.
Comme vous l’auriez compris, ce jeu est uniquement un mode en ligne. Lorsque vous ferez partie de l’équipe composée de quatre commandos, vous devrez jouer en coopération afin de remplir divers objectifs (prélever des données, détruire des serveurs, brûler des cargaisons…), et de rejoindre l’hélicoptère pour être évacué, tout en vous faisant attaquer par plusieurs ennemis contrôlés par l’IA; dont je tiens à souligner l’efficacité pas très menaçante; mais aussi par le Predator incarné par un autre joueur.
Lorsque vous commencerez une partie, tout le nécessaire pour effectuer votre mission sera déjà dans votre inventaire, en chemin vous pourrez également trouver des kits de soins, des munitions, échanger vos armes.
Lorsque vous incarnez le Predator, votre quête sera d’empêcher les commandos d’effectuer leurs missions en les tuant avec toute la technologie mise à votre disposition. On connait déjà le camouflage afin de se dissimuler dans le décor, mais aussi la vision thermique afin de repérer les proies. Il vous sera possible de grimper aux arbres et de sauter de l’un à l’autre sans jamais tomber, grâce à la fonctionnalité « navigation Predkour ».
Pour ceux, qui connaissent le tout premier film de la saga, il vous sera possible de faire Arnold et de vous enduire de boue afin de réduire votre signature thermique. Idem, lorsque vous toucherez votre cible, cette dernière saignera et laissera du sang verdâtre derrière elle. Voilà pour le plus gros du jeu.
A chaque partie, vous gagnerez des loot boxes et des points (véritanium) à dépenser dans la boutique pour acheter des valises tactiques ou débloquer des skins , et oui il vous sera possible de personnaliser vos personnages et armes. Ces derniers seront à débloquer au fur et à mesure de vos niveaux, un peu comme dans tous les jeux tels que Call of Duty et autres.
Conclusion
Pour conclure, le jeu Predator Hunting Ground est assez divertissant les premières heures même si le rendu visuel n’est pas extraordinaire, mais on s’ennuierait presque au bout d’un moment des trois maps proposées et ressemblantes (à voir si des DLC seront disponibles prochainement). Ils ont voulu rester fidèles au premier film des années 80 qui se passait dans la jungle, mais on aurait pu espérer d’avantages d’endroits pour combattre.
Les points positifs
- Nombreux skins et armes afin de personnaliser le commando ou le predator
- Fidèle au premier film de 1987 (décor et bande-son)
- L’envie de chasser des proies
- Facile de prise en main
- Taille du fichier : 23,70go sur PS4
Les points négatifs
- graphiquement pas surprenant
- aliasing prononcé et mauvaise optimisation
- tailles et diversités des cartes
- manque de palpitations pendant les missions
- manque d’intelligence de l’IA
- matchmaking pas au point du moins pour incarner le Predator