Si vous êtes un joueur chevronné de FIFA, vous avez forcément déjà rencontré ce type d’adversaire. Le joueur défensif. Son but premier n’est pas d’attaquer mais de contenir les offensives de l’autre. Ses matchs sont souvent pénibles à regarder et perdre contre ce type d’adversaire est frustrant au point de vouloir le tacler en vrai.
Mais sa capacité à défendre ainsi que, souvent, à se montrer ultra réaliste devant le but vous impressionnent un petit peu quand même. Aborder une partie de cette manière fait travailler la lecture du jeu. Lire l’adversaire est un atout à FIFA, mais également dans de nombreuses autres disciplines. Cette caractéristique est notamment une des bases du jeu de Bertrand Grospellier, alias ElkY, le plus grand champion français de poker de l’histoire. Essayons de décrypter tout cela. Sortez la palette de Philippe Doucet, ça va parler tactique.
Pensez votre animation défensive. Le jeu ici consiste à trouver la défense la plus solide. Avant de penser à marquer. Avec ce schéma en tête, prendre la Juventus de Turin devient tentant. Bonucci, Barzagli, et Chiellini sont aussi fort dans les duels qu’intelligents dans le placement. Sans parler du dernier rempart, Gigi Buffon. Jouez bas, bien évidemment, pour laisser le moins d’espace possible dans le dos de la défense. Faites quelques parties avec des amis en laissant de côté l’attaque, pour vous entrainer uniquement à défendre. Si vous voulez vous inspirer du football réel, les plus grandes tactiques défensives de l’histoire sont le Catenaccio, littéralement cadenas, inventé par Helenio Herrera, entraineur de l’Inter de Milan dans les années 1970, et le 3-5-2 d’Antonio Conte, utilisé avec succès avec la Juventus de Turin, l’équipe d’Italie et maintenant Chelsea.
Le Catenaccio se joue avec 4 défenseurs, 3 milieux défensifs à plat, un numéro 10 et deux attaquants. Les côtés sont ainsi tout le temps couverts, même en cas de montée du latéral (couvert par le milieu défensif de coté). L’axe est assuré par le milieu défensif (poste clef) et les deux arrières centraux. Les 3 joueurs offensifs ne font souvent que des appels croisés, 2 d’entre eux étant astreints aux taches défensives. Le lien entre l’attaque et la défense est souvent effectué par un des milieux défensifs, un qui a de préférence trois poumons, comme Mauro Camoranesi. Ces tactiques ont toutes un lien avec l’Italie, comme en témoigne cet excellentissime article de So Foot.
Analysez les animations offensives. Que se cache derrière cette expression savante ? Classez les joueurs que vous rencontrez en vous basant sur leur manière d’attaquer. On connait tous quelqu’un qui attaque par les côtés (et qui prend le Barca de Messi et Neymar, ce qui facilite la vie). Ou celui qui se sert d’un attaquant pivot, comme Olivier Giroud avec Arsenal ou Edin Dzeko avec l’AS Roma. Pour chaque type d’animation offensive, demandez comment votre défense peut y répondre.
Des études montrent que si vous attaquez peu, vous jouez les offensives de manière plus concentrée. C’est pour cela que, si vous avez une approche défensive, vous devenez automatiquement beaucoup plus réaliste devant le but.
Pour conclure, n’oublions pas de mentionner que cette approche vous permettra peut-être de gagner contre le meilleur joueur du monde, mais également de faire match nul contre le plus mauvais…
excellent article, mais j’aimerai clarifier une information . a ma connaissance le catenaccio est un dispositif a cinq defenseur et non pas celui presenté dans l’article . et puis il est connu grace a helenio herrera avec l’inter pas la juve . c’etait un 5-4-1 avec les lateraux qui montent beaucoup pour apporter le soutien a l’attaquant tandis que les lateraux du milieux se transforment en recuperateurs a la perte du ballon . peut etre que vous avez raison