Test de Project Motor Racing : La simulation qui sent l’essence et l’adrénaline!

Aujourd’hui, on se retrouve pour le test d’un jeu qui vise à séduire tous les passionnés de pilotage pur et de simulation automobile. Project Motor Racing, développé par Straight4 Studios et publié par GIANTS Software, nous promet une immersion totale dans l’univers du sport automobile avec une approche résolument “sim” ultra-ambitieuse. Le jeu sort officiellement le 25 novembre 2025 sur PS5, Xbox Series et PC.

Vous connaissez mon amour pour ce sport à force et donc après le test de Rennsport, j’avais les mains tendues sur la manette DualSense (je vais investir dans un simulateur je pense) et le cœur qui bat dès les premiers virages. Après plusieurs sessions de jeu pour tester tout ce que ce jeu peut offrir je peux enfin partager un avis clair sur ce que PMR a dans le ventre.

Je n’ai pas encore tout exploré, les ligues en ligne, le programme “Factory Driver”, les mod, etc. Mais j’ai déjà roulé sur pas mal de circuits et pris le volant de nombreuses voitures du garage pour me faire une idée solide. Alors, ce nouveau simulateur tient-il vraiment la promesse d’un moteur physique de pointe, d’un réalisme de dingue et d’une conduite “comme dans la vraie vie”, ou est-ce qu’il reste encore un peu en fond de grille ?

Project Motor Racing – Trailer

Gameplay & Modes de Jeu

Project Motor Racing offre une expérience de pilotage très complète, équilibrant simulation exigeante et accessibilité. Le mode Carrière solo vous plonge dans un univers “motorsport pro” où chaque décision compte : réparations, budget, sponsors… il ne s’agit pas seulement de gagner des courses, mais de construire une vraie trajectoire de pilote.

En plus du solo, le jeu propose des week-ends de course complets : qualifications, essais, courses, et plusieurs catégories de bolides. Une fois en ligne, vous pouvez vous affronter dans des courses classiques ou participer à des événements multi-joueurs très dynamiques, jusqu’à 32 joueurs en ligne sur PS5 selon le PlayStation Store.
Le jeu supporte aussi le modding dès le jour de lancement, grâce au GIANTS Engine 10, permettant de créer ou d’ajouter des voitures, des circuits ou d’autres contenus selon les envies de la communauté.

Côté contenu, PMR embarque plus de 70 voitures, réparties en 10 classes emblématiques : des hypercars modernes aux GT historiques en passant par des classiques des années 70. Les développeur ont pris le soin de modéliser chaque véhicule avec une grande précision : maniabilité testée par des pros, calibration fine, réactions fidèles.

Le réalisme de la conduite est poussé à l’extrême : un moteur physique haute-fidélité permet des sensations très fines, avec des forces G visibles dans le cockpit “vivant”. La météo est dynamique (pluie, séchage de la piste), les conditions de course évoluent, et il y a un cycle jour/nuit sur 24h.

Au niveau de la maniabilité, le retour d’expérience est plutôt positif : certaines voitures (GT, hypercars…) donnent une vraie sensation de poids et d’inertie, ce qui renforce le caractère “simu pure”. Le FFB (force feedback) est très réaliste (même avec les vibrations de la manette même si on sent que le jeu est prévu pour être joué au volant) même si certains joueurs signalent des variations selon les modèles (calibration, sensibilité…) mais ceux-ci devraient être corrigés avec le nouveau patch 1.5. Pour ceux qui jouent à la manette, le pilotage reste accessible : la prise en main est plus douce, et l’interface HUD semble bien pensée pour s’adapter aux préférences de chacun.

Mais tout n’est pas parfait : quelques joueurs remontent des limites dans le mode solo. Sur Reddit, certains disent que la IA manque encore de constance ou que le système de progression de la carrière peut paraître “vide” quand on s’attend à des saisons très dynamiques. Par ailleurs, des discussions évoquent des chutes de performances (notamment en pluie) ou des problèmes de cohérence du FFB selon certaines voitures. Notons encore une fois que la version 1.5 du jeu va corriger énormément de soucis liés à ces problématiques.

En revanche, quand on bascule vers l’online, le jeu brille : les courses multijoueurs avec 32 pilotes, combinées à un vrai potentiel de modding, apportent un fort niveau de rejouabilité. Les ligues, défis et championnats sont motivants, surtout pour ceux qui cherchent l’aspect “compétitif” mais aussi ludique, un vrai terrain de jeu pour les sim racers comme pour les passionnés de week-ends arcade.

En résumé, Project Motor Racing réussit à proposer un gameplay riche : c’est une simulation ambitieuse, bien ancrée dans le réalisme, mais avec des ponts vers plus d’accessibilité quand on le veut. Le mode solo peut parfois décevoir, mais la force de la communauté (mods + online) apporte un vrai plus très prometteur pour l’avenir.

Graphismes & Audio

Sur le plan visuel, Project Motor Racing mise clairement sur l’immersion. Grâce au GIANTS Engine 10, le jeu propose des cockpits “vivants” où l’on peut voir les effets de la chaleur, les forces G ou la vibration, ce qui rend chaque tour de piste très réaliste. Le cycle jour/nuit de 24 h, combiné à une météo dynamique (pluie, séchage de la piste), ajoute une dimension dramatique aux courses : les conditions de lumière changent, les reflets évoluent, et le rendu des pistes peut passer d’humide à sec très rapidement.

Côté circuits, Project Motor Racing propose 27 layouts scannés avec soin (dont Spa encore, pour mon plus grand plaisir!) ce qui donne des tracés très crédibles et détaillés.Les voitures sont aussi reproduites méticuleusement. et pour ma part je trouve que cela renforce énormément l’immersion, un très bon point!

Mais tout n’est pas parfait : certains retours de joueurs sur PS5 (notamment sur le Reddit ProjectMotorRacing) évoquent des baisses de framerate en conditions difficiles, notamment sous la pluie, où le jeu peut descendre dans les 30-40 images par seconde, ce qui affecte l’immersion visuelle.Il y a aussi des critiques sur certains arrière-plans ou détails qui manquent parfois de netteté, ce qui peut casser un peu l’illusion “ultra réaliste” pour les puristes. Pour ma part, étant fan de ce style de jeu mais pas expert, j’ai trouvé le jeu très joli et agréable à l’oeil et je n’ai pas rencontré ce genre de problèmes lors de mes sessions, ou alors je ne l’ai pas ressenti.

Pour le rendu sonore, PMR met l’accent sur un design audio immersif : les moteurs de course sont enregistrés pour capturer toute leur puissance, les changements de rapport, les freinages, et même la violence de certains moteurs se ressent dans l’oreille. L’ambiance cockpit est aussi travaillée : on perçoit les vibrations, la chaleur, et même les effets “mirage de chaleur” dans le champ de vision (j’ai trouvé ça fou!), ce qui renforce la sensation d’être dans un vrai bolide.

Cependant, tous les joueurs ne sont pas unanimes : certains trouvent que le son des voitures manque parfois de profondeur ou d’épaisseur, et qu’il reste un peu “générique” selon les segments. Mais globalement, l’équipe derrière PMR semble avoir mis un point d’honneur à restituer la férocité et la finesse du son des courses, et ça se sent. Pour ma part, n’étant pas un pro, j’ai trouvé les sons très bien reproduits et au casque c’était vraiment sympa!

Accessibilité & durée de vie

Project Motor Racing se positionne dans la tranche de prix classique des simulations modernes. Sur PS5, on s’attend à une édition standard autour de la soixantaine d’euros (69.99 sur le PS Store), avec des éditions plus complètes proposant du contenu additionnel (voitures supplémentaires, livrées exclusives ou bonus esthétiques). Le jeu est prévu sur PS5, Xbox Series X|S et PC, ce qui permet une communauté assez large dès le lancement, avec une vraie volonté de pousser le jeu vers une expérience connectée et compétitive sur la durée.

L’accessibilité est plutôt bien pensée pour un jeu orienté simulation. On peut y jouer à la manette sans se sentir complètement largué, grâce à des aides à la conduite réglables, mais le vrai potentiel du jeu se révèle évidemment avec un volant. L’interface reste claire, lisible, et le jeu ne nous noie pas sous les menus : on peut lancer une course rapidement, ou au contraire prendre le temps de configurer son expérience selon nos envies et notre niveau d’exigence.

L’un des gros points forts de PMR, c’est sa philosophie ouverte aux mods, rendue possible par le moteur GIANTS Engine. C’est assez rare sur console pour être souligné, et ça laisse entrevoir une durée de vie très solide, notamment sur le long terme, grâce au contenu créé par la communauté. On sent que le jeu n’est pas pensé comme une simple “consommation rapide”, mais plutôt comme une plateforme de simulation amenée à évoluer.

En termes de contenu pur, la base est déjà « costaud » comme dis plus haut. Le mode carrière solo permet d’enchaîner des week-ends de course complets, avec essais libres, qualifications et courses, mais le cœur de la durée de vie se situe clairement du côté du multijoueur en ligne. Entre les courses rapides, les championnats communautaires et les futures ligues compétitives, il y a de quoi y passer des dizaines d’heures, surtout si on es du genre à vouloir améliorer nos chronos sans cesse (je vous assure que je connais Spa par cœur à présent)!

Au final, Project Motor Racing s’annonce comme un jeu plutôt accessible malgré son ADN simulation, et surtout avec un vrai potentiel de durée de vie, à condition d’accrocher à l’aspect compétitif et communautaire. Le solo permet de bien se faire la main, mais c’est clairement sur la durée, en ligne et avec le contenu évolutif, que le jeu promet de donner le meilleur de lui-même.

✅ Points forts

• Une simulation ambitieuse avec plus de 70 voitures modélisées avec soin, reproduites et calibrées pour un feeling proche de la réalité, offrant une expérience crédible pour les passionnés de conduite.
• Cross‑play natif sur PS5, PC et Xbox Series, idéal pour les courses multijoueur et les ligues compétitives.
• Interface et HUD personnalisables, permettant d’adapter l’expérience selon son niveau et ses préférences, que l’on joue à la manette ou au volant.
• Potentiel de conduite solide : certaines catégories, comme les hypercars et GT, offrent un vrai ressenti de poids et d’inertie, renforçant l’immersion.
• Graphismes et immersion réussis : les 27 circuits scannés avec soin et les effets visuels (météo dynamique, cycle jour/nuit, reflets, heat haze) rendent chaque course plaisante et visuellement convaincante.
• Support mod dès le lancement, offrant un vrai potentiel de rejouabilité et de contenu supplémentaire grâce à la communauté.

❌ Points faibles

• Contenu solo encore limité : le mode carrière propose des week-ends complets, mais manque de profondeur pour ceux qui recherchent une vraie progression sur le long terme.
• IA parfois irrégulière en solo, avec des trajectoires incohérentes ou des comportements étranges, ce qui peut frustrer.
• Quelques bugs techniques signalés sur certains volants : calibration du FFB, compatibilités variables selon le modèle. (à voir avec la version 1.5)
• Graphismes pas toujours parfaits : textures, aliasing qui peuvent légèrement casser l’immersion sur certaines pistes ou voitures. (testé pré-patch 1.5)
• Microtransactions limitées aux contenus esthétiques et non performances (livrées, skins…), mais certaines personnes peuvent ne pas apprécier ce modèle.
• Le solo reste moins attractif que le multijoueur et le contenu mod, ce qui fait que le vrai intérêt se trouve surtout dans les courses en ligne et la communauté active.

Conclusion

En résumé, Project Motor Racing sur PS5 est une simulation ambitieuse qui fait clairement beaucoup de choses bien, même si elle n’est pas encore totalement polie. On sent derrière le jeu un vrai potentiel : un grand choix de véhicules reproduits avec soin, des circuits scannés pour plus de réalisme, un pilotage convaincant qui peut plaire aussi bien aux amateurs de simulateur qu’aux joueurs console comme moi, et surtout un cross-play solide qui promet des courses en ligne dynamiques et compétitives.

Le jeu n’est pas parfait pour autant. L’IA solo reste parfois irrégulière, le mode carrière manque encore de profondeur, et certains bugs techniques ou limitations graphiques viennent rappeler que tout n’est pas encore finalisé. Pourtant, ces limites ne viennent pas gâcher le plaisir de rouler : on prend rapidement du plaisir à enchaîner les tours, à sentir le poids des voitures et à profiter de l’ambiance immersive des circuits.

Ce qui ressort, c’est que PMR a toutes les bases pour devenir une référence dans le domaine de la simulation automobile sur console et PC. Avec des mises à jour régulières, du contenu additionnel — nouvelles voitures, circuits, mods — et des ajustements techniques, le jeu a tout pour s’affirmer comme un incontournable pour les fans de course et de compétitions en ligne.

Pour l’instant, le verdict est clair : c’est un pari réussi pour les passionnés de sensations et de pilotage, même si certains aspects nécessitent encore du travail. Si vous aimez la simulation, que vous êtes patient et que la compétition en ligne vous attire, Project Motor Racing peut vous offrir de nombreuses heures de plaisir. En revanche, si vous cherchez une expérience solo parfaitement complète dès le départ, il faudra garder un peu de patience avant que le jeu atteigne son plein potentiel.

Au final, Project Motor Racing se présente comme un projet prometteur, solide dans ses fondations, qui mérite qu’on lui donne quelques tours de piste supplémentaires avant d’être totalement abouti mais ce qu’il propose déjà suffit largement à se faire plaisir et à rêver des mises à jour futures.

POINT IMPORTANT! Ce test à été réalisé sur les versions 1.3 et 1.4 du jeu. Avec la sortie du patch 1.5 (que je n’ai pas encore testé à l’heure ou j’écris ces lignes), énormément des points faibles cités ci-dessous vont être corrigés, ce qui donne une réelle valeur ajoutée à ce jeu déjà très bon au demeurant!

La note: 7.5/10 (qui pourrait devenir un 8 selon les mises à jour je pense)

Merci pour votre lecture, et surtout n’hésitez pas à vous faire votre propre avis après quelques tours de piste ! Pour ceux qui veulent se lancer dans l’expérience, Project Motor Racing est disponible sur PS5, Xbox Series et PC. En l’état, le jeu est déjà très agréable : le pilotage est convaincant, les circuits et voitures immersifs, et le cross-play apporte une vraie dynamique multijoueur.

Avec l’arrivée de la version 1.5, le jeu va encore évoluer : nouvelles voitures, circuits, ajustements techniques et améliorations générales renforceront l’expérience et feront grimper le plaisir de jeu. Tout ce qui arrive n’est donc que du bonus par rapport à ce que l’on a déjà sous la main.

Préparez-vous à enfiler votre casque, à prendre le volant et à plonger dans un univers de course exigeant, où chaque virage compte et où le plaisir de la vitesse et de la compétition est au cœur de l’expérience.

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