Développé et édité par Tripwire Interactive, Killing Floor 3 est sorti le 24 juillet 2025 sur PC (Steam & Epic Games Store), PlayStation 5 et Xbox Series X|S. Ce FPS coopératif se déroule en 2091, 70 ans après les événements de Killing Floor 2 : la mégacorporation Horzine a lâché des hordes de créatures bio‑modifiées et seul le groupe rebelle Nightfall se dresse encore. Grâce à un mode cross‑play jusqu’à six joueurs, un arsenal personnalisable et un système de gore ultra‑réaliste, le jeu rappelle les sensations old‑school des shooters coopératifs tout en offrant une expérience viscérale taillée pour les amateurs d’action et de frissons.
Trailer – Killing Floor 3
Une formule coopérative éprouvée
6 joueurs en coopération ou en solo
Le cœur du jeu repose sur un mode coopératif à six joueurs avec cross‑play intégral. Chaque partie oppose les joueurs à des vagues de Zeds et se conclut par un combat de boss. Le jeu peut se pratiquer en solo, mais la synergie entre classes décuple le plaisir. Selon Newsweek, la coopération à six est « la manière correcte de jouer » et permet des stratégies de partage des rôles et des ressources.

Classes et progression
Killing Floor 3 propose six spécialistes : Commando, Sharpshooter, Firebug, Medic, Engineer et Ninja. Chacun possède un gadget unique et un arbre de compétences distinct. Les joueurs montent en niveau en remportant des parties ; Tripwire indique qu’il faut environ 25 heures pour maximiser une classe et 150 heures pour maîtriser toutes les classes.
Le système remplace les anciens « perks » par un arbre de talents modulable. Des capacités actives et passives sont débloquées tous les deux niveaux, offrant des choix comme l’augmentation du chargeur ou une génération plus rapide d’énergie pour les gadgets. Chaque classe possède également une attaque ultime, par exemple un drone auto‑ciblé pour le Commando ou un grappin pour le Ninja.



Personnalisation des armes et du personnage
L’arsenal va des fusils d’assaut aux katanas. Chaque arme dispose de plusieurs emplacements de modification, permettant d’ajouter un viseur, une poignée, un chargeur de grande capacité ou des munitions élémentaires. Ces modifications se fabriquent avec des ressources (Biosteel, etc.) récupérées pendant les parties et demandent un certain investissement. Le système de fabrication encourage l’expérimentation, mais entraîne une certaine grind pour obtenir toutes les pièces.
Après chaque match, les joueurs accèdent au Stronghold, un hub où ils peuvent améliorer leurs compétences, préparer des loadouts et dépenser le butin accumulé. Les objets cosmétiques, cartes d’identification et divers atouts sont déblocables via des passes de saison ou des éditions spéciales.

Sensations de tir et mécanique de jeu
Zeds plus intelligents et plus dangereux
Tripwire a repensé les ennemis : les Zeds bénéficient d’une IA améliorée, de nouvelles attaques et d’une mobilité accrue, les rendant plus rapides et plus mortels. Les vagues montent rapidement en difficulté et exigent une coordination accrue. Le mode de difficulté « Hell on Earth » représente un véritable défi où la moindre erreur est fatale. Newsweek souligne que les Zeds infligent plus de dégâts que dans le second opus, ce qui oblige les joueurs à jouer plus stratégiquement.

M.E.A.T. 2.0 : une gore authentique
Le système M.E.A.T. 2.0 (Massive Evisceration and Trauma) revient et renforce la violence. Les points de démembrement sont plus nombreux et les projections de sang persistent sur les surfaces. Les tests soulignent l’impact visuel de cette mécanique : PC Gamer rapporte qu’il est possible de « voir chaque morceau de cerveau voler au ralenti » lorsque l’on décapite un Zed.

Un rythme nerveux mais répétitif ?
Chaque partie se compose de cinq vagues et d’un affrontement final. Entre deux vagues, un marchand permet d’acheter des munitions, de la santé et des améliorations. La boucle de gameplay est rapide à prendre en main, mais certains testeurs estiment qu’elle peut devenir répétitive sur la durée : PC Gamer mentionne que les vagues deviennent prévisibles et que la progression ralentit après une dizaine d’heures.
Le jeu propose une petite campagne optionnelle appelée « Assignment Campaign », composée de missions scénarisées qui se déroulent dans des matchs de survie. Cette campagne dure environ 4 à 6 heures. Elle apporte un minimum de narration mais reste secondaire par rapport au mode principal.

Des environnements interactifs
Les zones de combat sont des bases, des rues en ruine et des îles abandonnées. Les environnements intègrent des pièges interactifs : l’utilisation d’un outil multi‑fonction permet d’activer des tourelles, des ventilateurs, des décharges électriques ou des ziplines. On peut fermer des portes, activer des ascenseurs et trouver des coffres d’armure.
Le jeu utilise l’Unreal Engine 5, avec une esthétique industrielle sombre. Selon But Why Tho, la variété des huit cartes du lancement reste limitée : beaucoup de couloirs sombres et de ruines urbaines se ressemblent. L’élément sonore compense ce manque d’originalité : la bande‑son heavy metal et les cris des Zeds créent une ambiance intense.

Une expérience axée sur le long terme
Durée de vie et contenu post‑lancement
Killing Floor 3 n’a pas de campagne linéaire; la durée de vie dépend de l’envie de monter chaque classe au niveau 30. Tripwire estime à 25 heures le temps nécessaire pour maximiser une classe et 150 heures pour toutes.
Tripwire a déjà communiqué une feuille de route (Year 1) prévoyant des saisons avec de nouvelles armes, cartes, Zeds et missions. La première mise à jour « Rearmament » devrait ajouter des performances améliorées et de nouveaux gadgets; la saison 2 introduira une carte carcérale, un nouveau Zed et le retour de DJ Scully. Le studio promet aussi de découpler les personnages des classes afin d’augmenter la personnalisation.

Éditions et contenus bonus
Trois éditions sont disponibles :
- Édition Standard (39,99 €) : jeu de base.
- Édition Deluxe (59,99 €) : comprend des skins d’agents d’ombre, le pass de ravitaillement de lancement et 1000 crédits.
- Édition Elite Nightfall (79,99 €) : ajoute un pass premium pour la première année (quatre passes) et 3000 crédits.


Conclusion : un titre solide mais peu révolutionnaire
Killing Floor 3 assume pleinement ses racines : il s’agit d’un FPS coopératif gore où l’on affronte des vagues de monstres avec des armes variées. Le jeu améliore la formule en offrant un cross‑play à six joueurs, une personnalisation poussée des armes et des classes, et un système de gore spectaculaire. Les classes possèdent des compétences uniques et un arbre de talents qui prolongent la durée de vie.
Cependant, ceux qui recherchent une innovation majeure risquent de trouver l’expérience répétitive sur le long terme. Le manque de variété dans les environnements et la progression parfois lente peuvent freiner l’enthousiasme. Pour les amateurs de shooters coopératifs et de sensations fortes, Killing Floor 3 offre une base solide et promet un suivi régulier avec de nouveaux contenus.

La note
Note globale : 8,5/10
Que pensez-vous de Killing Floor 3 ?
Êtes‑vous prêt à affronter des vagues de Zeds et à plonger dans le chaos sanglant de 2091 ?
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