Développé par Warhorse Studios et édité par PLAION, Kingdom Come: Deliverance II est la suite du célèbre RPG médiéval immersif. Ancré dans un univers historiquement fidèle, ce nouvel opus nous replonge dans la Bohême du XVe siècle à travers le parcours de Henry, un jeune forgeron devenu guerrier. Sorti le 4 février 2025 sur PlayStation 5, Xbox Series X|S et PC, ce second épisode promet d’enrichir l’expérience de son prédécesseur avec des combats plus fluides, une narration plus immersive et un monde toujours plus vivant.
Traileur – Kingdom Come: Deliverance II
Un récit toujours aussi captivant et historiquement précis
L’histoire se déroule après les événements du premier opus. Nous retrouvons Henry de Skalitz, le fils de forgeron devenu chevalier au service de Sir Hans Capon. Son voyage le mène cette fois à Trosky Castle, où il doit réunir des alliés contre Sigismund, le frère du roi de Bohême. En plein conflit politique et militaire, Henry devra naviguer entre intrigues, trahisons et batailles sanglantes.
Cette suite approfondit encore davantage les relations entre les personnages, en particulier avec Hans Capon, dont la personnalité exubérante et arrogante contraste avec la détermination de Henry. De nouveaux personnages, comme Katherine, une espionne au passé tragique, viennent enrichir un casting déjà bien fourni.
L’un des points forts du jeu reste son respect de l’Histoire. Les événements et personnages sont basés sur des faits réels, et l’ensemble du jeu bénéficie d’une reconstitution minutieuse du contexte politique et social de l’époque.
Un gameplay fidèle mais enrichi
Comme son prédécesseur, Kingdom Come: Deliverance II propose un RPG en vue à la première personne, axé sur l’immersion. Ce choix divise toujours autant : certains joueurs apprécieront la profondeur des combats, tandis que d’autres auraient préféré une option à la troisième personne, plus confortable pour l’exploration et la lisibilité des combats.
Les combats conservent leur réalisme brutal, avec un système inspiré des duels médiévaux. L’endurance et la gestion des coups sont cruciales, rendant chaque affrontement exigeant mais gratifiant. Les combos et techniques avancées sont toujours présents, mais cette suite propose aussi quelques nouveaux outils de combat, comme la possibilité d’utiliser des armes à feu primitives.
L’infiltration a également été améliorée, avec un système de furtivité plus poussé et une IA plus réactive. Se faufiler dans un camp ennemi ou dérober des documents importants demandera plus de patience et de réflexion qu’auparavant.
Enfin, la gestion du personnage reste une composante essentielle : la faim, la fatigue et l’état de l’équipement ont toujours un impact direct sur les performances de Henry. Le système de craft et d’alchimie est de retour, avec plus d’options pour fabriquer des potions et améliorer son équipement.
Un monde plus vaste et détaillé
L’environnement est bien plus grand que dans le premier opus, avec de nouvelles régions à explorer comme Kuttenberg et Trosky. Chaque ville, village et château est conçu avec un sens du détail impressionnant, renforçant l’immersion.
L’exploration est également plus libre, avec la possibilité de voyager à cheval et d’interagir avec davantage de PNJ. De nombreuses quêtes annexes sont disponibles, certaines offrant des histoires complexes et des choix qui affectent réellement l’univers du jeu.
Une direction artistique réussie, mais une technique encore perfectible
D’un point de vue graphique, le jeu est très réussi, avec des environnements détaillés et une belle gestion de la lumière. Les effets météorologiques dynamiques renforcent l’immersion, et les textures des armures et vêtements sont d’un réalisme impressionnant.
Cependant, quelques problèmes techniques subsistent. Le jeu peut souffrir de bugs visuels et de chutes de framerate, notamment sur console. Un patch correctif est prévu pour corriger ces problèmes.
Le doublage français, bien que présent, est parfois inégal, avec des voix manquant de naturel. Warhorse Studios a reconnu ce problème et prévoit un correctif pour améliorer certaines lignes de dialogues d’ici mars.
Une bande-son immersive et une durée de vie conséquente
La bande-son orchestrale accompagne parfaitement l’ambiance médiévale du jeu, avec des musiques dynamiques en combat et des mélodies plus douces lors des phases d’exploration. Les bruitages sont particulièrement réussis, des chocs métalliques des armes aux discussions animées dans les tavernes.
Côté durée de vie, le jeu propose une campagne d’environ 50 heures, sans compter les nombreuses quêtes annexes et activités disponibles. Les amateurs d’exploration et de narration pourront facilement dépasser la centaine d’heures de jeu.
Conclusion
Kingdom Come: Deliverance II s’impose comme une suite solide et ambitieuse, qui conserve l’essence du premier tout en enrichissant l’expérience. Son scénario captivant, son gameplay exigeant et son monde ouvert détaillé en font un incontournable pour les amateurs de RPG historiques.
Cependant, certains choix de gameplay, comme l’absence d’une vue à la troisième personne, pourraient diviser les joueurs. De plus, les quelques soucis techniques ternissent légèrement l’expérience. Malgré cela, le jeu reste une réussite pour quiconque recherche une immersion réaliste dans un univers médiéval.
La note
☆ Jouabilité : 7,5/10
☆ Gameplay : 8/10
☆ Histoire/Dialogues : 8/10
☆ Graphismes : 8/10
☆ Ambiance sonore : 8/10
☆ Durée de vie : 8.5/10
Note globale : 7/10
Si vous souhaitez obtenir Test – Kingdom Come: Deliverance II, il est disponible sur Amazon.
Pour ne rien rater de l’actualité et de nos tests, rendez-vous sur la page Facebook ou le X de FUT with Apero !