Mafia: The Old Country est la nouvelle pépite signée Hangar 13, le studio derrière Mafia III et le remake du premier Mafia. Sorti le 19 août 2025, ce jeu nous ramène en Sicile, au début du XXe siècle, bien avant les tours et les gratte-ciels de l’Amérique des années 30. C’est là, dans les villages poussiéreux et les mines de soufre, que la Cosa Nostra a commencé à se structurer.
MAFIA : THE OLD COUNTRY – TRAILER
Dans ce cadre historique, on incarne Enzo Favara, un jeune Sicilien travaillant dans les mines (un « carusu ») qui va petit à petit gravir les échelons du crime organisé. On découvre la mafia à l’état embryonnaire : les premières alliances, les rivalités de clans, les codes d’honneur immuables et ces choix qui scelleront le destin de toute une famille. Entre trahisons, vendettas locales et romances interdites, l’histoire se révèle aussi prenante qu’un film de Coppola, mais avec la jouabilité interactive propre au jeu vidéo.
Hangar 13 a voulu un jeu linéaire et narratif, misant tout sur l’ambiance et le scénario plutôt que sur un monde ouvert dispersé. Le studio promettait une immersion totale, et honnêtement, dès les premières minutes, on sent que chaque détail — de la lumière méditerranéenne aux dialogues en sicilien — a été pensé pour nous faire plonger dans l’Italie de l’époque.
Autant vous dire que, fan inconditionnel de la licence, j’attendais ce titre comme un consigliere attend son verre de Chianti. Ce n’est pas juste une suite, c’est une véritable plongée dans l’histoire de la mafia, avant l’exil vers l’Amérique. Exit les voitures clinquantes et les Tommy Guns : ici, on parle de chevaux, de fusils à un coup, de couteaux et de codes d’honneur gravés dans le sang.
Alors que vaut ce retour aux sources, aussi bien niveau gameplay que sur l’histoire de la licence? Sortez votre plus beau costard, on est partis pour la belle Sicile…

MAFIA : THE OLD COUNTRY – Le Test
Après l’expérience de Mafia III, qui avait déçu par sa répétitivité et son open world rempli de bugs (malgré une histoire que j’avais adorée personnellement), Hangar 13 a fait le choix de revenir aux racines des deux premiers opus : un jeu linéaire structuré en chapitres, où chaque mission a un vrai sens narratif.
Chaque chapitre nous immerge dans un univers sicilien d’époque : fusillades au couteau, embuscades dans les oliveraies, courses de chevaux à travers les collines… tout est pensé pour créer une tension constante et une immersion maximale. Ce système linéaire permet aussi de caler le rythme du scénario, avec des moments plus calmes pour contempler les décors ou profiter de dialogues marquants, et des pics d’action parfaitement dosés.
Certains combats restent un peu datés : IA parfois paresseuse et duels au couteau répétitifs. Mais dans le contexte de la saga et de cette approche chapitrée, cela fonctionne parfaitement : l’important est de vivre l’histoire de la Cosa Nostra, pas de s’éparpiller dans un monde ouvert trop vaste.

Scénario : la famiglia avant tout
On incarne donc Enzo Favara, un jeune Sicilien qui grandit dans un village isolé et difficile. Vendu par son père pour travailler dans les mines (d’où son surnom « carusu »), Enzo va découvrir à la suite d’événements succins la dure réalité de la Cosa Nostra naissante. Son parcours le mènera à rencontrer le légendaire Don Torrisi, figure centrale du clan, ainsi que d’autres personnages emblématiques que les fans de la saga reconnaîtrons sans aucun doute, les clins d’oeils à la licence sont nombreux et c’est très appréciable pour les fans comme moi…
L’histoire explore la loyauté, la trahison et le sens de l’honneur, tout en nous plongeant dans des conflits de clans, des alliances fragiles et des choix difficiles. Chaque chapitre dévoile un peu plus les origines du crime organisé en Sicile, et la narration, servie par des dialogues ciselés et un doublage sicilien authentique, te fait ressentir à la fois la brutalité et la poésie de cet univers. C’est un vrai voyage initiatique dans les racines de la Mafia, où chaque rencontre et chaque décision façonnent la montée d’Enzo dans ce monde impitoyable.
Graphismes & Ambiance : un plongeon dans la Sicile des origines
La première claque, c’est l’atmosphère. Hangar 13 a mis le paquet pour nous plonger dans la Sicile du début du XXe siècle : villages en pierre, collines baignées de soleil, ruelles étroites, mines de soufre et opéra en arrière-plan… tout respire l’Italie ancienne. La direction artistique est absolument sublime, et la lumière méditerranéenne donne vie aux environnements.
Techniquement, c’est très solide, mais quelques détails peuvent sortir du rêve : textures mollassonnes par moments, pop-ins occasionnels, et quelques bugs mineurs ici et là. Rien qui gâche l’immersion, mais on sent que certains éléments auraient pu être peaufinés. Globalement, c’est un vrai voyage sensoriel.

Durée de vie : un condensé maîtrisé
Le jeu se termine en 10 à 12 heures pour l’histoire principale, avec un rythme très bien dosé. Pas de quêtes FedEx inutiles, pas de missions annexes dispersives : chaque chapitre sert le scénario et fait avancer l’intrigue.
Pour les fans qui voudraient prolonger le plaisir, un mode Free Ride est prévu après la sortie pour explorer un peu la Sicile, tester des courses ou missions annexes, mais même sans ça, le jeu offre une expérience complète et dense. Surtout quand on considère son prix de 50 euros, on sait ce que l’on achète et on est pas déçus!
Défauts : classique, mais quelques limites
- Gameplay parfois daté : IA pas toujours brillante, duels au couteau répétitifs.
- Exploration limitée : beau monde mais surtout décoratif, peu d’interactions réelles.
- Quelques soucis techniques : textures et pop-ins peuvent surprendre, mais rien de catastrophique.
Malgré ces défauts, l’expérience globale reste extrêmement solide, surtout pour les fans de la saga et ceux qui aiment une approche linéaire et narrative.

CONCLUSION
Après avoir terminé le jeu, je peux le dire: Mafia: The Old Country est une lettre d’amour aux fans, un jeu qui mise tout sur l’histoire, l’ambiance et l’immersion. Oui, il n’est pas révolutionnaire sur le plan du gameplay, oui il reste classique, mais c’est exactement ce qu’on attendait pour ce retour aux racines.
Après un Mafia 3 décevant en termes de ventes, d’avis des joueurs et un Mafia : Définitive Édition qui avait commencer à redresser le tir mais qui restait le remake d’un chef d’œuvre, cet opus revient à ce qui à fait le succès de la licence! Et pour moi, qui ai platiné tout les jeux Mafia, ça m’a fait du bien de me replonger dans les histoires de la pègre italienne et sicilienne toujours aussi bien racontées…
J’ai vu pas mal d’avis négatifs sur ce jeu et honnêtement je peux comprendre qu’il divise. La licence Mafia est particulière et ne conviendra qu’à une certaine partie des gamers. Mais une histoire pareille pour un prix si bas, je ne peux que le recommander au plus grand nombre! Si vous connaissez déjà les autres titres, foncez et adorez! Pour les nouveaux, laissez-lui une chance. Posez vous bien au calme devant votre télé et laissez-vous emmener en voyage par ce lore particulier mais toujours aussi prenant. Devenez un mafieux le temps de quelques heures et demandez-vous quels choix vous auriez fait, vous, par rapport aux protagonistes…

La note
☆ Gameplay / Jouabilité : 8/10 – Linéaire et maîtrisé, parfait pour raconter l’histoire, mais un peu daté sur certains combats.
☆ Scénario / Dialogues / Atmosphère : 9/10 – Fresque sicilienne authentique, personnages riches, immersion totale.
☆ Graphismes & Immersion : 8/10 – Direction artistique sublime, quelques détails techniques perfectibles.
☆ Durée de vie / Contenu : 8/10 – Court mais efficace, mode Free Ride prévu pour prolonger le plaisir.
Note globale : 8.5/10
Alors? Prêts à prêter serment à la famille et à respecter l’Omerta?!
Êtes-vous assez solides pour plonger dans les origines de la Cosa Nostra? et suivre le parcours d’Enzo Favara à travers la Sicile ? Partagez vos impressions dans les commentaires !
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