Bandai nous propose un last-minute horrifique vers la Polynésie Française en cette fin d’été 2019. Les billets sont disponibles en classe PS4, PC et Xbox One. Le voyage interactif offert par « Man of Medan » vaut-il le détour ? Eléments de réponse dans cet article.
Test – Man Of Medan
« Man of Medan » assure le lancement de l’anthologie « The Dark Pictures », une série de jeux vidéos partageant la thématique de l’horreur, et, à l’instar des récents titres « Detroit: Become Human » (science-fiction) ou « Erica » (thriller), il s’agit d’un jeu interactif où le joueur trace son propre chemin via ses choix et ses actions, et où plusieurs fins sont possibles.
Quelle est la trame de « Man of Medan » ?
Lors d’une sortie en plongée au nord de la Polynésie, une bande d’étudiants découvre l’épave d’un avion de la Seconde Guerre Mondiale mystérieusement criblé de balles. Importunés par des pirates des mers, nos aventuriers sont alors emmenés sur une autre épave, celle d’un paquebot hanté. Vous devrez alors aider vos personnages à survivre au milieu des nombreux pièges qui les attendent dans l’antre du navire, mais également à découvrir le drame qui a mené le cargo au naufrage.
En ce qui concerne l’interactivité, vos réflexes et vos choix – dans un temps imparti – d’attitudes, de dialogues et d’action influencent les traits de caractères des personnages qui sont mis en avant (comme l’innocence ou la témérité), ainsi que les relations entre ces derniers. Vous pouvez à tout moment mettre le jeu sur pause pour visualiser ces relations et les traits de personnalité dominants. Les décisions que vous prenez ont également un impact sur les chemins pris par la narration, et ces actualisatons des trajectoires sont symbolisés par le quadrant, un ancien instrument de navigation, alors que vous êtes finalement bien l’instrument du destin dans « Man of Medan ».
Ce qui démarque « Man of Medan » des autres titres interactifs que l’on a déjà pu tester, c’est la présence d’un personnage appelé Le Conservateur, sorte d’archiviste et coach personnel, et les collectables. D’un côté, en regardant des tableaux, vous pouvez débloquer des prémonitions censées vous aider dans vos choix de survie (même si on peut parfois douter de leur pertinence). De l’autre côté, vous devez également collecter des secrets qui, assemblés, vous permettent de découvrir ce qui est arrivé lors du naufrage du Medan.
Le Conservateur, lui, intervient au bout de certaines scènes pour s’entretenir avec vous d’un petit bilan de santé de vos personnages. Il vous propose également des indices pour vous aider à progresser dans l’intrigue, mais libre à vous de les ignorer. On a également droit à des bonus anecdotiques sous la forme de documentaire, interview, etc., débloquables après avoir terminé certaines scènes ou amassé un certain nombre de secrets. Hélas, ils ne sont disponibles qu’en anglais.
Au niveau de la durée de vie, une histoire complète peut être bouclée en 4h, et, à cet égard, il faut noter que le « Man of Medan » peut se jouer soit seul, soit à plusieurs en réseau ou en local, ce qui est très appréciable, par exemple lors d’une soirée entre potes. Une fois l’histoire entièrement terminée, vous avez la possibilité de rejouer les scènes de votre choix, donc, même si le titre est court, il bénéficie quand même d’une re-jouabilité importante et plusieurs histoires peuvent également être sauvegardées en même temps.
Conclusion
En résumé, que peut-on retenir de « Man of Medan » ? Ce que l’on a moins aimé, c’est le rendu graphique des visages des personnages, pas toujours au top, les freezes, un peu trop fréquents à notre goût, et le fait que les tableaux soient trop faciles à trouver. Au niveau des points positifs, on peut applaudir le fait que l’entièreté du jeu est doublé en français et que la thématique du survival horror est respectée. En effet, vous vous retrouvez passager clandestin et malchanceux d’un labyrinthe flottant avec une pléiade de monstres qui vous attendent à chaque tournant, dans une atmosphère musicale hantée à souhait. Quant aux cinématiques, elles sont très belles, nombreuses mais fluides avec l’interactivité, qui elle aussi fera monter votre niveau d’adrénaline.
Merci à Bandai Namco de m’avoir permis de faire ce test.