Test de CoD Black Ops 7 – La légende qui refuse de vieillir…

Aujourd’hui, on se retrouve pour le test d’un mastodonte annuel du FPS : Call of Duty Black Ops 7. Développé par Treyarch et Raven Software et édité par Activision, ce nouvel opus est sorti officiellement le 14 novembre 2025 sur PC, PS4, PS5, Xbox One et Xbox Series.

Franchement, revenir sur un nouveau Black Ops, c’est toujours un peu un rituel : le mastodonte qui revient chaque année, qu’on critique, qu’on attend… et qu’on adore. Pour moi, ça m’a tapé droit dans la nostalgie : je suis un grand fan du Black Ops 1, avec la campagne de Mason, les soirées entre potes à jouer en multi, les éclats de rire, tout ça.

Ces dernières années, j’avais un peu mis la licence de côté, mais l’an passé, je suis retourné sur BO6 par pur sentiment nostalgique… et là, je me suis à nouveau accroché. Même si à 30 ans passés ma visée n’est plus aussi fine et juste, je prends toujours autant mon pied.

Alors, ce Black Ops 7 revient-il avec un nouveau souffle ou juste avec du déjà-vu ? On va creuser ça ensemble. Cette fois, j’ai décidé de procéder un peu différemment avec un test et avis de chaque mode de jeu, en espérant que cela vous plaise.

CoD Black Ops 7 – Trailer

Campagne

J’avoue : cette année, j’ai bien aimé la campagne de Black Ops 7, même si elle a divisé pas mal de joueurs. Oui, le multi reste le cœur de COD, mais pour moi la campagne a toujours une place spéciale — j’ai grandi avec les premiers Black Ops (Mason et Woods, les meilleurs!), et c’est toujours un plaisir de replonger dans une histoire.

Ce qu’on y joue

La campagne de BO7 se déroule en 2035, et met en scène David Mason à la tête d’une escouade d’élite JSOC. Ils sont envoyés à Avalon, une gigantesque cité méditerranéenne, pour enquêter sur une multinationale technologique inquiétante : La Guilde. Celle-ci semble d’abord se battre contre un ancien ennemi bien connu de Mason ( surprise…) mais ils vont vite découvrir un complot de cette société basée autour d’une arme qui exploite la peur pour perturber voir tuer la personne qui y est confrontée et du coup on se trouve à plonger dans des thématiques psychologiques assez « inhabituelles » pour un Call Of.

Le scénario inclut des moments plus “surréalistes” ou même angoissants, avec des passages qui flirtent avec le “SF / horreur”, et ça, ça peut rebuter les puristes du Call of Duty classique.

Le pari de la coop

Grande nouveauté : la campagne est jouable en solo, mais pensée pour la coop jusqu’à 4 joueurs. Jouer seul, comme je l’ai fait, reste faisable, mais on sent vraiment que le design est taillé pour être vécu avec des potes. Plusieurs joueurs le disent aussi : en solo, on se sent  » vulnérable » et on sent que certains objectifs de missions sont la pour être réalisés à 2 voir 3-4.

L’endgame (phase finale)

Après les 11 missions principales (bouclées en 4h intensives je dirais), on débloque la “Phase finale” (Endgame) : c’est une sorte de mode PvE rejouable, pour 1 à 32 joueurs, avec des escouades de 4. Dans cette phase, on explore Avalon, on affronte des zones toxiques liées à la Guilde, on monte des arbres de compétences, et surtout… si on s’échoue, on perd la progression durement gagnée. C’est risqué, mais ça apporte du sel à la campagne : ça ne se termine pas vraiment au bout des missions, et ça peut devenir vraiment stratégique.

Progression unifiée

Autre atout : la progression est unifiée. Ce que l’on gagne dans la campagne (XP, armes, camouflages) se transfère dans le multijoueur, dans le mode Zombies, et même dans l’Endgame. Il y a aussi une liste de camouflages d’armes dédiée à la campagne coop, avec des défis journaliers / hebdomadaires.

Mon ressenti perso

Même si le scénario n’est pas ultra profond (ça reste “juste” bon, pas révolutionnaire), j’ai pris du plaisir à avancer — les phases d’angoisse et les visions SF, ça m’a parlé. Le pari du coop, même en solo, ne m’a pas rebuté : j’ai trouvé que ça apportait une dynamique différente, et ça fait sens par rapport à cette “phase finale” qui prolonge l’aventure de manière ambitieuse.

La campagne ne réinvente pas totalement la roue, mais Treyarch ose, et ça, c’est déjà pas rien. Pour moi, elle fait le boulot : simple, efficace, nostalgique et légèrement risquée — exactement le genre d’expérience que j’attends quand je replonge dans un Black Ops à 30 ans passés.

Zombies

J’ai lancé quelques parties en mode Zombies dans Black Ops 7 mais ce n’est clairement pas le mode que je pratique le plus. Mais j’ai été agréablement surpris, surtout en jouant avec mon frère et son meilleur pote, deux vrais passionnés du mode depuis les premiers CoD. Ça m’a rappelé pourquoi la fanbase de Zombies reste aussi fidèle : le lore, les easter eggs, les moments cultes… tout est là.

Histoire & personnages

Le cauchemar se situe dans le Dark Aether, un univers tordu où la réalité se plie et où les morts ne dorment jamais. Le mode principal de lancement, Ashes of the Damned, est une gigantesque carte « ronde » avec plusieurs zones interconnectées. Treyarch indique par ailleurs que c’est “la plus grande map Zombies jamais faite” pour un Black Ops.

Les protagonistes jouables sont un mélange entre des visages familiers et de nouveaux personnages. Voici quelques-uns des plus marquants :

• Edward Richtofen, toujours aussi tordu et charismatique, revient dans cette réalité sombre du Dark Aether.
• “Tank” Dempsey, version Marine de 1968, plus brut de décoffrage, toujours prêt à cracher des vannes tout en tirant sur des zombies.
• Takeo Masaki, ancien samouraï du Japon féodal, recherche toujours la rédemption dans ce chaos.
• Nikolai Belinski, même artilleur soviétique, avec son humour noir et son penchant pour la bibine est de retour lui aussi.
• Et des personnages “modernes” : Grigori Weaver, Dr. Elizabeth Grey, Major Mac Carver, Maya Aguinaldo… tous avec leurs compétences et leurs histoires propres.

Bref, ce casting mêle le classique et le nouveau, ce qui donne une vraie dynamique entre nostalgie et renouveau.

Nouveautés, points forts et limites

Les nouveautés :

• Le mode Ashes of the Damned est très ambitieux : carte énorme, zones très variées, “La vieille Tessie” (un véhicule que l’on peut conduire) pour se déplacer entre les différents sites, à la place du bus classique de Transit. D’ailleurs, mon syndrôme d’être abandonné seul au milieu des zombies (car les copains sont partis en m’oubliant) est très vite revenu dans cet opus!
• Beaucoup d’augmentations : 24 types dès le lancement, répartis en catégories (atouts à boire, mods munitions, améliorations de combat).
• Des GobbleGums revus : des nouveaux sont là (dont un ultra “Carte cadeau” permettant d’avoir de l’essence), mais aussi des classiques qui reviennent.
• Petite mécanique intéressante : on peut écraser certains GobbleGums pour les convertir en essence, ce qui nous donne une nouvelle ressource à gérer
• Le mode propose plusieurs variantes : “Standard”, “Survie”, “Dirigé” et “Maudit”.
• Il y a aussi du support classique de Zombies avec des équipements comme grenades, mini tourelle, etc…

Points forts :

• Le lore est riche, toujours aussi bien tissé : entendre les répliques de Richtofen, Dempsey, Takeo, tout ça, ça rappelle vraiment les anciens Black Ops, et ça plaît à ceux qui suivent l’histoire depuis longtemps.
• Les références cultes : l’équipe a bien incorporé des phrases fétiches, des clins d’œil aux anciens modes Zombies , un pur plaisir pour les fans de la première heure.
• La taille de la carte + le véhicule rendent l’exploration très immersive, c’est pas juste “on tourne en rond pour tuer des zombies”, on doit planifier, choisir des routes.
• Les easter eggs et secrets : comme d’hab, un bon mode Zombies ne serait pas complet sans son lot de mystères, et BO7 continue cette tradition.
• La fanbase : clairement, les joueurs Zombies sont toujours là, passionnés, prêts à faire les quêtes, découvrir le lore, s’impliquer — ce mode a toujours sa place dans COD.

Limites et critiques :

• Le mode « Maudit » est un pari risqué : selon des retours, il manque certaines mécaniques modernes (armure, certaines améliorations) et il impose des contraintes (système de points classique, pas de minimap, limite d’atouts…
• Pour les joueurs occasionnels (coucou c’est moi), la taille de la map + la complexité des secrets peut décourager : ce n’est pas un petit mode zombie facile à boucler vite.
• Par moments, le gameplay peut sembler très “ombre / dimension alternative” : ceux qui veulent juste un mode de survie zombie classique pourraient être un peu perdus.
• Certaines nouveautés (comme l’écrasement des GobbleGums pour obtenir de l’essence) peuvent paraître superflues ou trop “gestion”, pas purement orientées action.

Mon ressenti perso

J’ai vraiment passé un bon moment sur ce mode avec mon frère et son pote : ça m’a rappelé les soirées d’antan, à creuser les secrets, à se marrer sur des phrases de Richtofen ou Dempsey, et à galérer ensemble. Le lore est toujours aussi dense, et même si je ne suis pas un “zombie hardcore” comme eux, je reconnais que ce mode a clairement sa place dans BO7. Treyarch a pris des risques, ils ont apporté des nouveautés sans trahir l’esprit des anciens Zombies, et ça paie. Pour moi, c’est un vrai plus du jeu.

Multijoueur

Le multijoueur, c’est le fleuron des CoD depuis toujours, et sur Black Ops 7, ça marche toujours aussi bien. J’y ai joué pas mal, et ce que j’aime, c’est ce sentiment ultra satisfaisant de progression : on a toujours un truc à débloquer, à monter, à améliorer. Que ce soit nos armes, nos camouflages, notre prestige, ou juste notre ratio, il y a moyen d’y aller à ta sauce — et ça, ça rend le jeu hyper addictif.

Ce qui fonctionne (et ce que j’ai apprécié)

• On peut améliorer ses armes (comme ton AK-27 : je suis presque en or, héhé!), débloquer des camouflages, ou tout simplement s’entraîner pour améliorer son KD.
• Si on veux “jouer chill”, pas de souci : on peut se poser, faire nos parties tranquille, ou se lancer dans le grind hardcore c’est nous qui choisissons notre rythme.
• Le système de Prestige est de retour : selon Treyarch, il y a 10 niveaux de Prestige classique + un “Maître Prestige” très profond, donc vraiment du contenu pour les joueurs qui veulent s’investir.
• L’EXP ne vient pas que du multijoueur : tu gagnes de l’EXP dans la campagne coop, le mode Zombie, … donc tout est unifié, ce qui rend chaque partie utile.

Nouveautés multijoueur

• Maps : BO7 débarque avec 16 maps 6v6 + 2 cartes grandes échelles pour le mode « Escarmouche » (20v20).
• Nuketown 2025 : grosse annonce — la carte cultissime revient pendant la pré-saison, le 20 novembre 2025, dans une version remasterisée aux graphismes modernisés.
• Modes de jeu : il y a du classique, mais aussi du neuf. Par exemple, le mode « Escarmouche »(20 v 20), et un mode “Overload” très compétitif.
• Progression des armes : le Prestige d’arme revient, et pour chaque arme, on peut « reset » son niveau quand elle est au max pour débloquer des accessoires de prestige ou des camouflages ultimes.
• Défis & récompenses : des défis quotidiens et hebdomadaires sont là pour pousser à jouer, plus des cartes de visite “carrière” + des récompenses pour les joueurs qui progressent dans les saisons.

Matchmaking (SBMM) : gros point à noter

• À la base, il y a pas de SBMM strict : Treyarch a annoncé qu’au lancement, l’Open Matchmaking” (avec une prise en compte minimale du skill) sera le mode par défaut.
• Certains joueurs sont contents, d’autres non : pendant la bêta, des playlists avec SBMM sont revenues pour tester, notamment en Search & Destroy, et ça a relancé la polémique.
• Donc oui, selon le salon que l’on choisi, le matchmaking peut varier, ce qui peut changer l’expérience de jeu (plus “fun / casual” ou plus “compétitif”).

Points forts & défauts

✔ Points forts

• Progression très bien pensée : les parties jouées servent vraiment, même si on fait un mauvais score.
• Variété énorme : maps, modes, challenges = toujours quelque chose à faire.
• Le retour de Nuketown + des classiques remasterisés fait plaisir aux vieux de la vieille.
• Le système de Prestige + armes + camouflages donne une profondeur très “jeu long”.

✘ Limites / ce qui pourrait gêner

• Pour certains, le grind du prestige ou des camouflages peut paraître “trop” : ça demande de la persévérance.
• Les playlists sans SBMM peuvent déséquilibrer : on peut tomber sur des joueurs beaucoup moins bons (ou très bons), selon le salon.
• En mode 20v20, ça peut être complètement chaotique : si on veut du jeu posé, c’est pas toujours l’idéal.
• Certains retours disent que, même si les maps sont nouvelles, la base reste “classique CoD” : pas de révolution majeure côté gunplay ou structure.

Mon ressenti perso

Pour moi, le multijoueur de BO7 fonctionne parce qu’il reste fidèle à la formule qui marche depuis des années, tout en y ajoutant des petites innovations bien pensées. J’adore le fait d’avoir toujours des récompenses, de voir ma progression, et de pouvoir jouer “à ma façon” : parfois pour le grind, parfois pour le fun. Les nouvelles maps sont stylées, et l’annonce de Nuketown 2025 m’a vraiment hypé car c’est l’endroit parfait pour « grind » ses armes. Bref, j’ai envie de faire “une dernière partie” avant d’aller dormir, comme toujours — et ça, ça veut tout dire.

Conclusion

Au final, ce nouvel opus de Call of Duty, c’est un peu comme ce bon vieux rendez-vous annuel : on sait exactement ce qu’on vient chercher, on sait qu’on va râler sur deux-trois trucs, mais au bout du compte… on y retourne toujours avec plaisir. Et cette année, on ne déroge pas à la règle.

La campagne fait le boulot, sans révolutionner quoi que ce soit, mais avec assez d’audace pour rappeler que Treyarch tente encore d’emmener la licence sur des terrains un peu différents. Le mode Zombies, lui, continue d’alimenter un lore riche, des références cultes et une fanbase qui ne lâche jamais, et c’est franchement agréable de replonger dedans, surtout en bonne compagnie. Quant au multijoueur, le pilier historique, il reste toujours aussi efficace : progression, récompenses en pagaille, matchs qui s’enchaînent sans qu’on voie le temps passer… bref, la formule fonctionne encore très bien.

On peut chipoter, pointer quelques défauts, dire que rien n’est parfait. Mais au final, Call of Duty reste ce mastodonte qu’on retrouve chaque année avec le même petit sourire, parce qu’on sait qu’on va y passer de bons moments. On enchaîne une dernière partie, puis une autre, puis encore une… et c’est reparti pour un tour. Et quelque part, c’est peut-être ça, la vraie magie de Call of.

La note: 8/10

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